circuit de monaco f1

Le circuit de Monaco : un Grand Prix unique qui vaut toujours le détour

Si il est un circuit qui incarne parfaitement le prestige et le glamour qu’aime véhiculer le championnat du monde F1, c’est bien Monaco. Plus qu’une épreuve sportive, cette course automobile rassemble chaque année célébrités, chefs d’États et d’industrie, des amateurs de conduite bien sûr mais aussi de luxe dans les rues de la principauté.

Un circuit forcément différent

De par sa nature urbaine, le circuit de Monaco occupe forcément une place à part dans le reste du championnat F1. Certes, ceux-ci ont tendance à se multiplier depuis quelques années, mais celui de Monaco est de loin le plus ancien et le plus iconique. Singapour, Bakou, Las Vegas, Miami, Jeddah notamment ont tous été créé au XXIème siècle, tandis que le premier tracé du circuit de Monaco est même antérieur au championnat du monde de F1 puisqu’il date de 1929 

Quant aux Grand Prix d’Australie et du Canada, certes plus anciens ont subi les divers changements de locations (Adélaïde puis Melbourne et l’Ontario puis le Québec respectivement) leur empêchent de jouir de la même aura « classique » propre à la principauté.

Le circuit F1 de Monaco en quelques chiffres clés

  • Longueur du circuit : 3,337 km
  • Nombre de tours : 78 
  • Record de tour en course : 1:12.909 (Lewis Hamilton – 2021)
  • Record de tour en qualifications : 1 :10.166 (Lewis Hamilton – 2019)
  • Record de victoires : Ayrton Senna (6 victoires dont 5 consécutives)
  • Premier vainqueur du Grand Prix F1 : Juan Manuel Fangio (1950)
  • Dernier vainqueur : Charles Leclerc (26 mai 2024)
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tracé grand prix monaco

Le tracé du circuit de Monaco 2024

Un circuit F1 extrêmement difficile

Les 78 tours du Grand Prix de Monaco constituent un test permanent de bravoure, de précision et même d’anticipation pour les pilotes de F1 qui osent s’affronter sur ce tracé sinueux, étriqué et rempli de pièges potentiellement mortels. Surtout sous la pluie, car la météo monégasque peut être aussi capricieuse qu’imprévisible.

Une erreur de calcul de seulement quelques millimètres peut suffire à heurter les barrières, ce qui rend n’importe quel virage très dangereux, sans même parler des dépassements théoriquement impossibles durant la majorité de la course. Sans surprise, le virage le plus lent de tout le championnat se trouve à Monaco : le fameux virage 6 du Grand Hotel ou « Hairpin » (épingle à cheveux), nécessite une réduction de vitesse de 200 à 70 km/h pour être négocié correctement.

Autre piège parfois méconnu du grand public : la sortie du tunnel. Alors que c’est le point le plus rapide du circuit de Monaco, le changement brutal de luminosité ainsi que la potentielle transition entre route sèche et humide en cas de pluie  peut provoquer des accidents. Le pilote Karl Wendlinger y a notamment perdu le contrôle de sa Sauber en 94, ce qui lui vaudra plusieurs semaines de coma seulement deux semaines après les accidents mortels de Ratzenberger et Senna.

Quand c’est différent, c’est clivant !

Vous l’aurez compris, gagner un Grand Prix de Monaco est un challenge particulier, et procure donc un prestige un peu à part. Le dépassement étant quasiment impossible et les pilotes plus lents que sur un circuit classique, pronostiquer une victoire avant la fin des qualifications devient lui un défi très compliqué. Cela explique en partie pourquoi  les cotes de paris F1 peuvent autant changer avant et après que la grille de départ soit connue. 

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Mais cela a aussi tendance à diviser les pilotes et les observateurs !

Fernando Alonso a par exemple une fois qualifié le circuit de Monaco comme « la course la plus ennuyeuse de tous les temps », et Max Verstappen disait que le Grand Prix 2022 n’était « pas vraiment de la course ». D’un autre côté, le triple champion du monde Nelson Piquet compare la progression sur le circuit F1 de Monaco à « essayer de faire du vélo dans son salon », et qu’ « une victoire ici en vaut deux ailleurs ». Lui n’a d’ailleurs jamais réussi malgré une carrière autrement bien remplie !

formule 1

Les grands champions de Monaco

N’en déplaise à ses détracteurs, le circuit de Monaco sera à jamais le théâtre d’exploits réalisés par les plus grands pilotes de l’histoire. Comment ne pas frémir lorsqu’un jeune Senna prend en chasse Prost sous la pluie en 84 ? Ce même Rain King qui parlait de ce Grand Prix comme un test de la perfection et qu’il a remporté six fois, volant le record de victoires à un Graham Hill pourtant surnommé « Mr Monaco ». 

Plus récemment, le même Lewis Hamilton qui critiquait la course doit pourtant une belle part de sa légende à Monaco. Avec trois victoires, toujours dans des conditions difficiles ou sous pression immense, le britannique a définitivement associé son nom à celui du circuit de Monaco.

Bref, le « Joyau de la Couronne » offre régulièrement de grands moments d’histoire. Le dernier en date ? Le plus récent justement, quand Charles Leclerc a terminé premier du circuit de Monaco 2024, devenant ainsi le premier Monégasque vainqueur de son Grand Prix national dans le cadre du championnat du monde. 

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Le premier en un siècle, ça se fête !

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